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ce qui ne va pas et les solutions si il y en a
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Lorran
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le 24/01/2017 à 17:29:16
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http://www.humanite.fr/biodiversite-les-singes-menaces-dextinction-massive-et-imminente-630796

Biodiversité. Les singes menacés d’extinction massive et imminente
MARIE-NOËLLE BERTRAND
VENDREDI, 20 JANVIER, 2017
L'HUMANITÉ
 Une femelle de l’espèce «singe à nez retroussé» et son petit. Photo : Itsuo Inouye/AP
Une femelle de l’espèce «singe à nez retroussé» et son petit. Photo : Itsuo Inouye/AP
Un rapport rédigé par trente et un primatologues internationaux met en lumière la responsabilité de l’agriculture intensive et de la pauvreté dans le déclin de la population de primates.

Souvent, les nouvelles nous apprennent qu’une espèce animale de plus a été classée en danger d’extinction. Cette fois, c’est sur tout un ordre, celui des primates non humains, que porte l’alarme. Dans une synthèse d’études rendue publique mercredi, 31 primatologues internationaux alertent sur le risque de disparition massive et imminente des singes. « Les récentes informations indiquent qu’il en existe 504 espèces, réparties en 79 genres », rappellent les auteurs du rapport, se référant à la classification anglo-saxone (1). Or, aujourd’hui même, « 60 % de ces espèces sont menacées d’extinction, et 75 % enregistrent un déclin de leur population », insistent les spécialistes.

Lémuriens catta à queue annelée, colobes rouges Udzungwa, singes à nez retroussé, semnopithèques à tête blanche ou gorilles de Grauer… un grand nombre de nos plus proches cousins biologiques, qui assurent une fonction centrale dans de grands écosystèmes, pourraient ainsi, à très brève échéance, décliner au point de s’évanouir complètement de la surface du globe. « La vérité, c’est que nous sommes à un moment critique pour un grand nombre de ces créatures », insiste Paul Garber, professeur d’anthropologie à l’université d’Illinois, principal coauteur du rapport, avec Alejandro Estrada, de l’université nationale autonome de Mexico. « À moins que nous ne fassions de leur préservation une priorité mondiale, un grand nombre d’espèces de primates disparaîtront au cours des vingt-cinq prochaines années », assène le primatologue.

« Une réalité que nous constatons depuis longtemps sur le terrain »

Publiée mercredi dans la revue états-unienne Science Advances, mise en ligne en accès libre (open source) sur le site Internet du magazine (2), l’étude détaille ainsi la liste des individus les plus en péril. Elle revient, surtout, sur ce qui les menace. Première cause ciblée : la pression exercée sur les habitats des primates par l’agriculture et l’extractivisme (exploitation de minerais, d’hydrocarbures…) intensifs. La pression qu’exerce la pauvreté sur des populations locales arrive en seconde position, quand elle les pousse à chasser des espèces déjà fragilisées.

« En tant que tel, ce rapport ne révèle rien de neuf », commente Marie-Claude Bomsel, docteur vétérinaire et professeur honoraire au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), spécialiste des primates. « Mais il met en lumière et précise une réalité que nous constatons depuis longtemps sur le terrain. » Groupe des mammifères qui compte le plus grand nombre d’espèces, juste après celui des chauves-souris et des rongeurs, les primates se répartissent principalement entre l’Afrique subsaharienne, l’Asie, l’Amérique du Sud (les Caraïbes incluses) et l’île de Madagascar, rappelle l’étude. Pour évaluer l’impact des activités humaines sur les populations de singes de ces quatre grandes régions, les experts ont épluché et croisé les données fournies par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN, grande ONG internationale) avec celles des Nations unies et de plusieurs revues scientifiques.

Un constat catastrophique, des perspectives dramatiques

« Nous avons examiné les tendances de déforestation résultant des pressions économiques régionales et mondiales, et tenté d’évaluer l’impact de la chasse, du commerce illégal et d’autres facteurs anthropiques (liés à l’activité humaine –NDLR) », expliquent les primatologues. « Nous avons aussi modélisé (l’évolution attendue de) l’expansion agricole au cours du XXIe siècle et identifié les conflits spatiaux (qui pourraient advenir) avec les zones d’habitat des primates. » En découle un constat catastrophique, des perspectives dramatiques et une mise en accusation des pratiques intensives et du commerce globalisé sans appel.

Les données de l’UICN indiquent ainsi que les principales menaces pesant sur les primates relèvent de la destruction de leur habitat induite par l’agriculture (pour 76 % des espèces), l’exploitation du bois et des forêts (pour 60 % des espèces), ainsi que l’agriculture et l’élevage intensifs (31 %). L’aménagement de routes et les exploitations de mines, de pétrole et de gaz affecteraient, eux, 2 % à 13 % des espèces de singes.

« Les demandes du marché mondial en soja, en riz ou en canne à sucre », mais aussi « en huile de palme ou en caoutchouc ont abouti à un processus de déboisement rapide », relève le rapport. Un seul exemple suffit à mesurer le phénomène : entre 1990 et 2010, l’expansion agricole dans les régions où vivent les primates a été estimée à 1,5 million de km², soit une surface égale à trois fois celle de la France, et a conduit à la perte de 2 millions de km² de couverture forestière. « Les marchés financiers mondialisés ont conduit à une demande toujours croissante du bois tropical », aboutissant non seulement à son exploitation intensive, mais à la construction de bâtiments et de routes dans les zones forestières, souligne encore le texte. À elle seule, note-t-il, l’Amérique latine a ainsi répondu, en 2010, à 48 % de la demande en bois dur mondial.

Changement climatique, impact des pesticides...

À une tout autre échelle, la chasse est, elle aussi, ciblée comme une source majeure de pression sur les espèces de singes, pesant, selon l’étude, sur près de 60 % d’entre elles. « Les rapports indiquent que l’on négocie environ 150 000 carcasses de primates par an sur les marchés urbains et ruraux du Nigeria et du Cameroun. À Bornéo, on évalue le nombre d’orangs-outans tués annuellement à une fourchette comprise entre 1 950 et 3 100. » Une réalité qui laisse apparaître, en creux, la pauvreté qui règne dans ces régions, souligne Marie-Claude Bomsel, laquelle n’a pas participé à la rédaction du rapport, mais connaît bien le problème. « Dans beaucoup de régions subtropicales, les populations souffrent d’extrême pauvreté ou se retrouvent à travailler pour des salaires de misère », explique-t-elle. « Elles n’ont pas d’autres choix que de se servir dans le gibier. » Dans certaines zones, viennent s’ajouter les conflits armés. « Tenter de protéger les singes dans ces conditions, c’est comme si l’on avait tenté de protéger le lapin de garenne pendant la guerre… », illustre-t-elle pour aider à mesurer la complexité du problème.

Outre le trafic illégal d’espèces, les primatologues ciblent, enfin, deux autres menaces qui pèsent sur les singes : le changement climatique qui, « bien qu’aucune preuve empirique ne vienne encore le confirmer », devrait lui aussi affecter lourdement de nombreux singes, ainsi que la pollution.

« On pourrait préciser, dans la même veine, l’impact qu’ont les pesticides utilisés en agriculture intensive sur des espèces qui se nourrissent de fruits mais aussi d’insectes », relève Marie-Claude Bomsel. « On pourrait aussi ajouter à la liste des menaces les virus du type Ebola, auxquels les primates sont d’autant plus sensibles que leur habitat se réduit », conclut la spécialiste qui, tout comme les auteurs du rapport, plaide pour freiner l’industrialisation des productions. Certes, certains singes, comme les macaques, y résistent mieux que d’autres et s’adaptent à la destruction de leurs forêts. Mais c’est alors pour aller conquérir d’autres territoires, parfois de façon agressive : déjà, des conflits éclatent dans des villages entre hommes et singes, dont ces derniers ressortent rarement vainqueurs.

(1) Celle utilisée en Europe ne s’appuie pas sur les mêmes définitions des espèces et n’en recense qu’environ 250.(2) http://advances.sciencemag.org/
Marie-Noëlle Bertrand
Chef de rubrique Planète
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Lorran
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le 02/03/2017 à 14:18:47
Acces au message Extinction biologique : la moitié des espèces pourraient s’éteindre d’ici 2100
http://www.consoglobe.com/extinction-biologique-la-moitie-des-especes-pourraient-seteindre-dici-210
0-cg

20 % des espèces animales sont menacées d’extinction, et ce pourcentage pourrait bien atteindre 50 % d’ici la fin du siècle, si rien n’est fait.
Rédigé par Anton Kunin, le 1 mar 2017, à 9 h 50 min
Extinction biologique : la moitié des espèces pourraient s'éteindre d'ici 2100

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Soucieux de la perte de la biodiversité, le Vatican accueille une conférence scientifique internationale intitulée « L’extinction biologique ». Les réflexions qui y sont faites alarmeront plus d’un.

La destruction d’habitats a pour résultat l’extinction d’animaux

En première ligne de cette extinction rapide sont les primates. Trois quarts de leurs espèces voient d’ores et déjà leurs populations baisser, et 60 % pourraient disparaître. En cause : l’agriculture intensive. Entre 1990 et 2010, les champs et les plantations ont conquis 1,5 millions de kilomètres carrés supplémentaires, qui constituaient jusqu’ici l’habitat naturel de ces espèces.

Découvrez l’étendue des dégâts concernant les ourangs-outans victimes de l’exploitation d’huile de palme

Les primates vivent dans 90 pays différents, mais les deux tiers des espèces habitent dans seulement quatre pays : le Brésil, Madagascar, l’Indonésie et la République démocratique du Congo. À Madagascar, 87 % des espèces de primates risquent de s’éteindre, tandis qu’en Asie, ce pourcentage est de 73 %. En Afrique, l’extraction d’or et de diamants, de même que la construction d’autoroutes desservant ces mines, contribue à détruire l’habitat des primates. Selon une estimation, afin de soutenir ces industries d’extraction, 25 millions de kilomètres de routes seront construits sur l’ensemble du continent africain d’ici 2050, fragmentant encore davantage les forêts.

Pour empêcher l’extinction d’animaux, maîtrisons les naissances des humains ?

Afin de lutter contre ce fléau, diverses propositions ont été émises, dont des idées assez inattendues, surtout pour une conférence dont l’organisateur est le Saint-Siège. « Si vous vous souciez des humains, vous voulez sans doute qu’on ait un maximum de gens étant traités avec dignité. Vous ne voudrez pas que 12 milliards vivent sur la Terre d’une manière non durable d’ici la fin du siècle, ce qui aurait pour résultat l’effondrement de la civilisation et la survie de quelques centaines d’individus », a lancé Paul Ehrlich, de l’Université de Stanford, en Californie.

Les chiffres de la croissance de la population mondiale sur le Planetoscope

L’universitaire affirme qu’un milliard est la population d’humains idéale, et que tout doit être fait pour réduire le nombre de naissances. Moins de personnes sur Terre, c’est un moindre besoin en nourriture et donc plus de place pour les humains comme pour les animaux, soutient le chercheur. Pas sûr que l’Église catholique apprécie…
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Lorran
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le 25/10/2017 à 14:21:29
Acces au message A giant insect ecosystem is collapsing due to humans. It's a catastrophe
https://www.theguardian.com/environment/2017/oct/21/insects-giant-ecosystem-collapsing-human-activi
ty-catastrophe


A giant insect ecosystem is collapsing due to humans. It's a catastrophe
Insects have triumphed for hundreds of millions of years in every habitat but the ocean. Their success is unparalleled, which makes their disappearance all the more alarming
 Smithsonian researcher and entomologist Terry Erwin fogs trees with insecticide to collect insects from a lowland rainforest canopy in Peru.
 Smithsonian researcher and entomologist Terry Erwin fogs trees with insecticide to collect insects from a lowland rainforest canopy in Peru. Photograph: Mark Moffett/Minden Pictures/Alamy
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Michael McCarthy
Saturday 21 October 2017 08.00 BST
Thirty-five years ago an American biologist Terry Erwin conducted an experiment to count insect species. Using an insecticide “fog”, he managed to extract all the small living things in the canopies of 19 individuals of one species of tropical tree, Luehea seemannii, in the rainforest of Panama. He recorded about 1,200 separate species, nearly all of them coleoptera (beetles) and many new to science; and he estimated that 163 of these would be found on Luehea seemannii only.

He calculated that as there are about 50,000 species of tropical tree, if that figure of 163 was typical for all the other trees, there would be more than eight million species, just of beetles, in the tropical rainforest canopy; and as beetles make up about 40% of all the arthropods, the grouping that contains the insects and the other creepy-crawlies from spiders to millipedes, the total number of such species in the canopy might be 20 million; and as he estimated the canopy fauna to be separate from, and twice as rich as, the forest floor, for the tropical forest as a whole the number of species might be 30 million.


Warning of 'ecological Armageddon' after dramatic plunge in insect numbers
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Yes, 30 million. It was one of those extraordinary calculations, like Edwin Hubble’s of the true size of the universe, which sometimes stop us in our tracks.

Erwin reported that he was shocked by his conclusions and entomologists have argued over them ever since. But about insects, his findings make two things indisputably clear. One is that there are many, many more types than the million or so hitherto described by science, and probably many more than the 10m species sometimes postulated as an uppermost figure; and the second is that this is far and away the most successful group of creatures the Earth has ever seen.

 Terry Erwin’s beetle collection from rainforest canopies in the Amazon, on display in Washington, DC.
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 Terry Erwin’s beetle collection from rainforest canopies in the Amazon, on display in Washington, DC. Photograph: Frans Lanting/Alamy
They are multitudinous almost beyond our imagining. They thrive in soil, water, and air; they have triumphed for hundreds of millions of years in every continent bar Antarctica, in every habitat but the ocean. And it is their success – staggering, unparalleled and seemingly endless – which makes all the more alarming the great truth now dawning upon us: insects as a group are in terrible trouble and the remorselessly expanding human enterprise has become too much, even for them.

Does it matter? Oh yes. Most of our fruit crops are insect-pollinated, as are the vast majority of our wild plants
The astonishing report highlighted in the Guardian, that the biomass of flying insects in Germany has dropped by three quarters since 1989, threatening an “ecological Armageddon”, is the starkest warning yet; but it is only the latest in a series of studies which in the last five years have finally brought to public attention the real scale of the problem.

Does it matter? Even if bugs make you shudder? Oh yes. Insects are vital plant-pollinators and although most of our grain crops are pollinated by the wind, most of our fruit crops are insect-pollinated, as are the vast majority of our wild plants, from daisies to our most splendid wild flower, the rare and beautiful lady’s slipper orchid.


Furthermore, insects form the base of thousands upon thousands of food chains, and their disappearance is a principal reason why Britain’s farmland birds have more than halved in number since 1970. Some declines have been catastrophic: the grey partridge, whose chicks fed on the insects once abundant in cornfields, and the charming spotted flycatcher, a specialist predator of aerial insects, have both declined by more than 95%, while the red-backed shrike, which feeds on big beetles, became extinct in Britain in the 1990s.

Ecologically, catastrophe is the word for it.

It has taken us a lot of time to understand this for two reasons: one cultural, one scientific. Firstly, we generally do not care for insects (bees and butterflies excepted). Even wildlife lovers are fixed on vertebrates, on creatures of fur and feather and especially the “charismatic megafauna”, and in the population as a whole there is even less sympathy for the fate of the chitin-skeletoned little things that creep and crawl; our default reaction is a shudder. Fewer bugs in the world? Many would cheer.

Secondly, for the overwhelming majority of insect species, there is no monitoring or measurement of numbers taking place. It is a practical impossibility: in the UK alone there are about 24,500 insect species – about 1,800 species of bugs, 4,000 species of beetles, 7,000 species of flies and another 7,000 species of bees, wasps and ants – and most are unknown to all but a few specialists. So their vast and catastrophic decline, at last perceptible, has crept up on us; and when first we began to perceive it, it was not through statistics, but through anecdote.

 Where have all the insects gone?
Charlie Hart
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The earliest anecdotal impression of decline was through what is sometimes termed the windscreen phenomenon (or windshield if you live in the US): time was, especially in the summer, when any long automobile journey would result in a car windscreen that was insect-spattered. But then, not so much. Two years ago I wrote a book focusing on this curious happening, but I gave it a different name: I called it the moth snowstorm, referring to the moths which on summer nights in my childhood might cluster in such numbers that they would pack a speeding car’s headlight beams like snowflakes in a blizzard.

But the point about the moth snowstorm was this: it had gone. I personally realised it had disappeared, and began writing about it as a journalist, in the year 2000; but it became obvious from talking to people who had also observed it that its disappearance dated further back, probably to about the 1970s and 1980s. And the fact that an entire large-scale phenomenon such as this had simply ceased to exist pointed inescapably to one grim conclusion: though unnoticed by the world at large, a whole giant ecosystem was collapsing. The insect world was falling apart.

 Moths are also in steep decline.
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 Moths are in steep decline. Photograph: Dan Kitwood/Getty Images
Today we know beyond doubt, and with scientific statistics rather than just anecdote, that this is true, and the question immediately arises: what caused it?

It seems indisputable: it is us. It is human activity – more specifically, three generations of industrialised farming with a vast tide of poisons pouring over the land year after year after year, since the end of the second world war. This is the true price of pesticide-based agriculture, which society has for so long blithely accepted.

So what is the future for 21st-century insects? It will be worse still, as we struggle to feed the nine billion people expected to be inhabiting the world by 2050, and the possible 12 billion by 2100, and agriculture intensifies even further to let us do so. You think there will be fewer insecticides sprayed on farmlands around the globe in the years to come? Think again. It is the most uncomfortable of truths, but one which stares us in the face: that even the most successful organisms that have ever existed on earth are now being overwhelmed by the titanic scale of the human enterprise, as indeed, is the whole natural world.

• Michael McCarthy is a writer, naturalist, and author of The Moth Snowstorm: Nature and Joy

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Lorran
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Acces au message réconcilier l'humain avec la nature
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