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le 16/11/2016 à 17:37:35
https://combatuniversitaire.wordpress.com/2016/11/15/quotas-daccueil-luniversite-paul-valery-sengag e-toujours-plus-loin-dans-la-selection-sociale/ COMMUNIQUÉS DE PRESSE, DANS TA FAC, LUTTES, UNIVERSITÉ PAUL-VALÉRY - MONTPELLIER 3 QUOTAS D’ACCUEIL : L’UNIVERSITÉ PAUL VALÉRY S’ENGAGE TOUJOURS PLUS LOIN DANS LA SÉLECTION SOCIALE 15 NOVEMBRE 2016 COMBATUNIVERSITAIRE LAISSER UN COMMENTAIRE rassemblement-15nov16-1 Ce mardi 15 novembre, la direction de l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 a fait adopter en CÉVU (Conseil des Études et de la Vie Universitaire) des quotas d’accueil dans 11 filières. Contrairement à ce que la direction avait avancé lors de la mise en place des premiers quotas en 2013, l’université baisse les effectifs dans nombre de filières dès la première année de licence. Cinéma et psychologie sont les plus impactées, avec 50 places supprimées. Des quotas d’accueil font aussi leur apparition en AES à Béziers, contre l’avis des enseignants responsables du cursus, ainsi qu’en sciences sociales. Alors que les 15 élus étudiants, dont les élus SCUM et indépendants, ont voté contre ce renforcement de la sélection, les 19 enseignants et personnels présents ont voté pour ces quotas. A l’initiative du Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier (SCUM), un rassemblement s’est tenu en fin de matinée, soutenu par le syndicat CGT des personnels et enseignants. Les étudiants et personnels présents demandaient la fin des mesures de sélection appliquées en licence, ainsi que la non application des récentes directives gouvernementales restreignant l’accès au master. Concernant ce second point, le président de l’université, Patrick Gilli, a confirmé que la sélection en master sera votée lors du prochain CEVU en décembre. rassemblement-15nov16-2L’Université Paul Valéry – Montpellier 3 s’était déjà illustrée cet été en fixant discrètement des quotas d’accueil sur le logiciel d’inscription « Admission Post-Bac », allant même jusqu’à fermer le logiciel pour les étudiants en réinscription. Ainsi, après avoir délibérément et arbitrairement mis en place des quotas d’accueil en première année de licence, de façon légale comme illégale, l’Université Paul Valéry confirme sa volonté d’aller toujours plus loin en matière de sélection sociale. rassemblement-15nov16-3 Interview TV du porte-parole du SCUM Nous rappelons que l’université conditionne l’accès à l’obtention de diplômes, mais aussi à une protection sociale et à des bourses. Ainsi, la mise en place et la pérennisation de quotas d’accueil à l’Université Paul Valéry, en plus d’enfreindre le droit à l’accès à l’établissement supérieur de son choix, revient à volontairement maintenir des jeunes dans une situation de précarité, sans aucune chance de s’en sortir via l’obtention d’un diplôme. Ce n’est pas aux étudiants, en particulier aux plus précaires, de payer les pots cassés des ambitions élitistes d’une direction d’université coupée de la réalité. La mobilisation contre la sélection ne fait que commencer. Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier – SCUM http://www.combatuniversitaire.wordpress.com – syndicat.scum@live.fr Retrouvez ICI le document soumis au vote concernant les 11 filières à quotas d’accueil Reportage de France 3 sur le rassemblement du 15 novembre Article du journal 20 Minutes sur le rassemblement du 15 novembre https://player.myvideoplace.tv?v=JT_PAD__151116-CD |
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http://jrcf.over-blog.org/2017/07/87000-bacheliers-en-attente-et-le-gouvernement-reduit-les-depense s-de-l-enseignement-superieur-vers-la-fin-de-l-universite-francaise 87000 BACHELIERS EN ATTENTE ET LE GOUVERNEMENT RÉDUIT LES DÉPENSES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : VERS LA FIN DE L’UNIVERSITÉ FRANÇAISE ? 17 JUILLET 2017 Rédigé par JRCF et publié depuis Overblog 87000 bacheliers en attente et le gouvernement réduit les dépenses de l’enseignement supérieur : vers la fin de l’Université française ? 86 969 lycéens ayant eu leur bac sont actuellement en attente d’une formation, malgré le passage du troisième tour de la procédure Admission Post-Bac. Ils ont désormais à attendre jusqu’au 19 juillet (14 heures) ou à commencer à se tourner vers les procédures dites complémentaires. Parmi ceux qui attendent, 9726 ont mis en premier vœu une filière dite « non sélective », ce qui devait leurs assurer au moins une place dans une formation. Mais, ces universités pratiquant le tirage au sort, ils se retrouvent pénalisés. Le vrai problème toutefois c’est le manque de place par rapport à la (forte) demande, ce que pointe certains syndicats étudiants dont l’UNEF. En effet, les jeunes entrant à l’université font partie de la fameuse génération de l’an 2000 mais rien a été prévu pour les accueillir. Les facs françaises, elles, doivent accueillir de plus en plus d'étudiants, environ 40.000 en plus par an. Cette hausse démographique s'observe depuis deux ans et devrait perdurer jusqu’en 2022. Et bien sûr, dans le même temps, le gouvernement ne trouve rien de mieux que d’annoncer un plan d’austérité de 331 millions d’euros pour l’enseignement supérieur et la recherche ! Ce qui revient à dire aux universités : débrouillez-vous pour accueillir les nouveaux arrivants trop nombreux par rapport à la place dans vos locaux, avec du matériel pourrissant et un budget maigre. Message d’un très grand cynisme et d’une très grande continuité idéologique. Ne nous le cachons pas, le projet à terme de Macron est de privatiser totalement l’enseignement : un marché juteux selon l’Union européenne... En 2016, étudiants, professeurs et personnels avaient lancé le hashtag "#VraisProblèmesUniversité" pour montrer la dégradation des locaux, de l’enseignement et des conditions de travail, suite au discours islamophobe de Manuel Valls selon lequel « le vrai problème de l’université, c’est le voile". En juin, la cour des comptes comptait six établissements ayant une situation financière « très dégradée » et neuf dans une situation « dégradée ». Du côté gouvernemental la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, souhaite la fin du tirage au sort, mais pour mettre à la place un « prérequis », promesse de campagne du candidat Macron, ce qui revient à faire entrer la sélection à l’université. Bref ce qui s’annonce c’est encore le détricotage de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un détricotage nuisible à l’avenir du pays et à sa jeunesse. Alors que ce qu’il faudrait, c’est qu’au lycée les jeunes soient mieux orientés et pris en charge et que l’on donne enfin de l’argent aux universités pour qu’elles puissent faire les travaux nécessaires afin d’accueillir tous ces jeunes désirant faire des études, les prendre en charge pour les transports et le logement, faire en sorte qu’aucun n’ait besoin de travailler pour continuer à étudier et vivre décemment et pour, enfin, à terme, rendre l’université gratuite. Jeunes pour la Renaissance Communiste en France, 17/07/2017 |
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